Les carnets de Chouette

Les Carnets de Chouette

Nos coins préférés de la Forêt




  • Saule Pleureur
 
Cet arbre gigantesque, niché au creux d’une petite clairière, sert de demeure à Louve. Il est aménagé comme une véritable maison, depuis sa souche jusqu’à sa cime. On y trouve, entre autres, des étagères clouées au tronc pour y ranger toutes sortes d’affaires, des caches entre les racines ou dans les creux des anciens nœuds de bois, des hamacs dans les branches, un vieux fauteuil, une table, des tabourets…
Un ruisseau traverse la clairière non loin du Saule : si on tend l’oreille, on peut entendre le mélodieux glouglou que provoque son friselis. 

 

 

  •  Rivière 
La rivière représente, en quelque sorte, la colonne vertébrale de la forêt. Elle la traverse et relie ses différents points stratégiques grâce aux nombreux rus et ruisseaux qui y prennent leur source ou qui, au contraire, y déversent leurs eaux. En écoutant bien, on perçoit son chant, où qu’on soit.
Le lit de la rivière se gonfle et a même tendance à entrer en crue lors de la fonte des neiges, des fortes pluies ou même des violents orages.
Plus ou moins profonde selon les endroits, on peut aisément la traverser grâce à des gués : en sautant sur une succession de pierres ou de rondins qui affleurent à la surface de l’eau. 

 

  • Fraiseraie


 
 Il s’agit d’une petite clairière où poussent de nombreux fraisiers des bois. Il est possible de ramasser leurs fruits dès le début du Printemps. 




  • Rochers Rouges :

Il faut grimper un peu pour atteindre ce petit chau (promontoire rocheux, que Louve appelle aussi puy) qui domine une partie de la forêt. Cet endroit est vraiment curieux car ses pierres sont de couleur rouge (Louve m’a raconté une histoire pour m’en expliquer la raison).
Toujours ensoleillés et gorgés de chaleur, les Rochers Rouges représentent un véritable paradis pour les serpents, les lézards, et autres créatures à sang froid qui adorent s’y prélasser. Mieux vaut se munir d’un bond bâton pour avertir de sa présence quand on s’y rend !
Peu de végétation pousse là, à l’exception de ronciers qui donnent de succulentes mûres. 
 

  • Étang aux Salamandres :

 

Ce point d’eau, alimenté par un bras de la rivière, tient son nom des salamandres qui y pullulent, notamment en Automne et au Printemps. Le reste du temps, c’est un lieu de rêve pour les batraciens, grenouilles, crapauds, anoures, têtards… Les animaux y viennent boire et les oiseaux y viennent pêcher.
 
 
 
 
 
  • Érable Creux :

 
 
Le tronc de ce grand érable au feuillage dru est percé d’une multitude de cavités. Cette particularité lui vaut d’être devenu la maison d’une famille d’écureuils.
 
 
 
 
 
  • Verger Sauvage :

Cette clairière ne comporte que des arbres fruitiers, notamment des pommiers et des poiriers sauvages. La terre moelleuse de ce coin-là, ainsi que la proximité des fruits, en fait un lieu idéal pour y creuser une tanière. Ainsi, on y trouve un terrier de blaireaux (la taissonière), où vit une famille composée de cinq membres (le père-blaireau, la mère-blairelle et quatre petits blaireautins nés pendant l’Hiver).
Malheureusement, il arrive aussi que le Verger soit utilisé comme terrain de camping par des gens irrespectueux de la Nature…
 

 

 

  • Pré aux Étoiles :

Ce champ, qui se trouve à l’orée des bois, est à ma connaissance le seul endroit hors de la forêt où s’aventure Louve. Il faut avouer qu’il est situé assez loin de toute habitation et protégé du reste du monde par des taillis. Si, à la lisière, on trouve des arbres comme des cerisiers ou des sapins, au centre du Pré ne se dresse qu’un prunier gibbeux. Parfois, deux ânes (baptisés Talweg et Sérac par Louve) pâturent dans ce champ.
Grâce à la vue dégagé qu’il offre, c’est le meilleur point pour admirer le ciel : observer les étoiles, le lever du Soleil, la Lune… 

 

  • Repaire des chasseurs :


Il s’agit d’une cabane en rondins, en partie délabrée, qui sert de QG aux chasseurs durant la période d’ouverture de la chasse (en Automne et en Hiver). Bien qu’à l'heure où j'écris on peut se promener dans les parages sans crainte, mieux vaut éviter d’y rôder durant la triste saison… 
 
 
 
  • Pointe du Gravant :


 

Ce n’est pas, à proprement parler, un endroit de la forêt : la Pointe du Gravant est en réalité une proche montagne où on peut grimper en partant du Saule. Si on a de la chance, on peut y voir des marmottes.

 

 
 

  • Pineraie :

 
 
 
Des conifères de toutes sortes poussent dans ce coin de la forêt : pins, sapins, épicéas, douglas… Quand on s’y promène, ça sent bon les aiguilles et les pommes de pin ! On y trouve notamment les Trois Sapins, trois arbres gigantesques qui ont poussé en triangle et dominent tous leurs semblables. 
 

 

  • Châtaigneraie :

 

 Comme son nom l’indique, il s’agit d’un bosquet où poussent essentiellement des châtaigniers.

 

 
 
 

  • Chêne Foudroyé :


De cet arbre, qui autrefois était probablement une force de la nature, il ne reste que la carcasse : le tronc creux et quelques branches mortes. Un éclair l’a frappé il y a plusieurs années. Son bois porte encore les traces noirâtres de sa calcination. Ni arbre ni arbuste n’ont osé pousser dans son périmètre proche, comme s’il dégageait encore une certaine aura électrique. Un cercle de quelques pas de diamètre le sépare des autres troncs, bien vivants quant à eux.